Béatification d’Élisabeth Turgeon – le 26 avril 2015

Bienheureuse de Québec à Rimouski
Comme l’affirmait le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix dans l’homélie de béatification d’Élisabeth Turgeon, c’est dans
le diocèse de Québec et plus particulièrement à Beaumont qu’Élisabeth a vu le jour le 7 février 1840. Appelée par l’évêque de Rimouski en 1875 pour s’occuper de l’éducation des plus pauvres du diocèse, elle fait profession de vie religieuse, le 12 septembre 1879, et est nommée première supérieure de sa Congrégation le même jour !

Sa promptitude à accepter cette lourde charge ne doit pas être confondue avec un manque de prudence. Elle était en effet convaincue que les moyens humains, comme la vie
communautaire, étaient essentiels à cette tâche titanesque qu’était l’éducation à cette époque de l’histoire du Québec. Les défis n’ont pas manqué. Le plus grand de ceux-ci fut
évidemment la pauvreté. Cette indigence que la nouvelle congrégation combattait d’arrache-pied en instruisant les enfants pauvres, les religieuses allaient y goûter elles-mêmes « Lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Cor 8:9). En tout cas, c’était l’opinion du père rédemptoriste Tielen qui témoignait « qu’une œuvre bâtie sur une telle pauvreté ne peut être que l’œuvre de Dieu ».Ce don total d’Élisabeth pour l’instruction des enfants les plus pauvres, nous en voyons non seulement les traces en contemplant l’immense couvent juché en haut de la colline de Rimouski mais également sur chacun des visages des centaines de religieuses de la Congrégation qu’elle a fondée.

Mère Marie-Élisabeth et ses compagnes ne se démentent pas quels que soient les tâches à accomplir et les concours de circonstances, la mission demeure prioritaire pour la Servante de Dieu. En aucun moment on ne la voit repliée sur les malheurs et les difficultés de l’heure, prête à démissionner ou à tout abandonner.

Le Pape François a dit: « Aujourd’hui au Canada, est proclamée bienheureuse Marie Élisabeth Turgeon, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de Saint Germain : une religieuse exemplaire, dédiée à la prière, à l’enseignement dans les petites écoles de son Diocèse et aux œuvres de charité. Rendons grâce au Seigneur pour cette femme, modèle de vie consacrée à Dieu et d’un généreux engagement au service du
prochain. »

(Source : bulletin paroissial du 31 mai 2015)

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